L’Organisation des Nations Unies lance une guerre totale contre la liberté d’expression.
5 Août 2019
Rédigé par Jean-Luc et publié depuis
Overblog
En d’autres termes, oubliez tout du libre échange d’idées : L’ONU estime que ses « valeurs » sont menacées et que ceux qui la critiquent doivent donc être fermés.
Naturellement, l’ONU assure à tous que, « s’attaquer au discours haineux ne signifie pas limiter ou interdire la liberté d’expression. Il faut empêcher que le discours haineux ne dégénère en quelque chose de plus dangereux, notamment l’incitation à la discrimination, à l’hostilité et à la violence, qui est interdite par le droit international. »
Sauf que l’ONU cherche très certainement à interdire la liberté d’expression, en particulier celle qui défie les agendas de l’ONU. Cela était évident en ce qui concerne le Pacte Mondial sur les Migrations des Nations Unies, dans lequel il était explicitement déclaré que le financement public des « médias qui promeuvent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et d’autres formes de discrimination à l’égard des migrants »devrait être supprimé.
Contrairement au Pacte Mondial pour la Migration des Nations unies, le plan d’action des Nations Unies contre le discours haineux contient une définition de ce que l’ONU considère comme une « haine » et se trouve être la définition la plus large et la plus vague possible : « Tout type de communication en parole, écriture ou comportement qui attaque ou utilise un langage péjoratif ou discriminatoire en se référant à une personne ou à un groupe en fonction de qui ils sont, en d’autres termes, sur la base de leur religion, appartenance ethnique, nationalité, race, couleur, origine, genre ou un autre facteur d’identité ». Avec une définition aussi large que celle-ci, tout discours pourrait être qualifié de « haineux ».
Le nouveau plan d’action s’inscrit directement dans les tentatives de l’OCI, qui durent depuis des décennies, d’interdire la critique de l’Islam en tant que « discours haineux ». À la suite du lancement du plan d’action de Guterres, le Pakistan a déjà présenté un plan en six points « pour s’attaquer aux nouvelles manifestations du racisme et de haine fondée sur la foi, en particulier l’islamophobie au siège des Nations Unies. » La présentation a été organisée par le Pakistan avec la Turquie, le Saint-Siège et l’ONU.