15 Février 2018
Comment le définir ?
Le mot français "occultisme" vient du latin "occultus" qui signifie caché ou secret. On range sous ce terme toutes les idéologies et toutes les activités qui mettent en mouvement des puissances invisibles. Leurs effets sont contrôlables mais l'origine de la puissance reste cachée. Notre monde matérialiste n'échappe pas à l'attrait de l'occultisme et des pays qui se glorifient d'être athées poussent très loin leurs études sur la parapsychologie. C'est un sujet qui ne laisse jamais personne indifférent.
La Bible ne mentionne que deux sortes de puissances spirituelles : celle venant de Dieu et celle venant du Diable ; nous ne croyons pas à une énergie cosmique neutre indiquant l'avenir aux uns, guérissant les autres et accomplissant toute sorte de phénomènes inexpliqués.
Quelques chiffres et les conséquences
La question des conséquences de ces pratiques est rarement abordée. Cela vaut la peine de connaître la face cachée de ce monde méconnu et secret, trop souvent banalisé.
Les phénomènes paranormaux rencontrent un vif succès toute la société actuelle...
Voici quelques chiffres :
Au pays de Descartes, un tel engouement surprend. Comment expliquer, cependant, que nous voulions voir et toucher avant de croire, comme l’apôtre Thomas ?
Voici quelques éléments de réponse :
Il est bien clair que, depuis la chute de l'homme, Satan et ses démons interviennent dans la vie des hommes.
Néanmoins, les 150 dernières années ont été extraordinaires, non seulement par les découvertes fantastiques de la science moderne, mais aussi par une recrudescence de l'occultisme, non seulement toléré mais accepté publiquement.
En Israël, ce péché était puni de mort.
Il en fut de même au cours des siècles : dans notre pays, des centaines de milliers de gens sont morts au Moyen Age, accusés de sorcellerie ou d'autres pratiques.
En 1692, le fameux procès des sorcières de Salem se termina par 23 exécutions. Aujourd'hui, des sorcières avouées écrivent des livres et tiennent des rubriques dans les journaux, donnent des émissions à la radio et à la télévision.
Le premier livre d'occultisme publié officiellement est sorti en 1831 : c'est "La voyante de Prévorst", du médecin allemand Kerner.
En 1845, un jeune homme nommé Alexis Didier décide de "répandre la vérité spirite dans le monde" ; ses dons de clairvoyance sont extraordinaires.
En 1846, une jeune fille, Angélique Cottin, manifeste de tels dons que les plus hautes instances scientifiques s'y intéressent ; voici une partie du rapport du professeur Arago à l'Académie des sciences : "J'ai vu deux fois la 'jeune fille électrique' : Une table à manger d'une moyenne grandeur et assez lourde a été plusieurs fois poussée et déplacée par le seul fait du contact de ses vêtements. Un canapé fort grand et lourd sur lequel j'étais assis, a été poussé violemment jusqu'au mur..."
En 1848, aux Etats-Unis, les jeunes filles Fox inventent le code spirite. Ainsi le terrain sera prêt pour celui que l'on appelle le "prince des médiums" qui, à partir de l'Angleterre, fera rayonner le spiritisme sur l'Europe : Douglas Home. Ce dernier était capable, devant témoins, de se déplacer dans les airs.
En 1857, celui qui sera connu sous le nom d'Allan Kardec publiera "Le livre des esprits" et fondera la "Société parisienne des études spirites" ; mort en 1869, sa tombe au Père Lachaise est constamment fleurie depuis 120 ans...
En 1889, se tiendra à Paris le premier congrès spirite international.
De nos jours, les présidents, les rois, les ministres, les députés et les préfets consultent sans honte les médiums. Madame Soleil a dû organiser ses rendez-vous pour que les leaders de la majorité et de l'opposition ne se rencontrent pas dans sa salle d'attente...
Il est intéressant de savoir ce que veulent dire ces choses car bien souvent nous ne sommes pas au courant et de quoi il en retourne. Rien de tel d'apprendre et d'y faire attention :
Conséquences possibles
Toutes les fois où l’on accorde sa confiance à un voyant, guérisseur, médium ou autre extralucide, on ouvre une porte au monde spirituel occulte. Un monde que l’on ne connaît pas et ne maîtrise pas. Par conséquent, les esprits et démons qui se cachent derrière ont un droit d’accès, via le voyant, le guérisseur ou le médium.
Chez une personne qui pratique, a pratiqué ou recherche les services de médiums, astrologues ou guérisseurs, on peut noter les troubles suivants :
Ces troubles peuvent aussi être le fruit de causes médicales ou psychiatriques, bien entendu. Il convient d’être prudent et de discerner ce qui relève d’un problème occulte avéré. Si le cas ne relève pas d’une de ces pratiques, il sera bon d’aiguiller la personne vers un médecin, un psychiatre ou un psychologue.
D’autres conséquences possibles sont de l’ordre démoniaque :
Etre délivré !
Toutes les pratiques curieuses
sont à exclure de notre vie et à fuir.
Les Éphésiens (lire : Actes 19 v. 19) après s’être tournés des idoles vers Dieu, avaient brûlé devant tous les livres occultes qu’ils possédaient pour témoigner de leur délivrance et pour ne pas être tentés : c’est un exemple à suivre.
Dans tous les cas, la bonne nouvelle est que le Seigneur peut nous délivrer de toutes les séquelles possibles d’une implication active ou passive dans l’occultisme.
Le Seigneur Jésus Christ a vaincu le diable et les démons par sa mort sur la croix et sa résurrection. Colossiens 2 v 15. C’est lui qui délivre les captifs comme nous en avons plusieurs exemples dans les évangiles. Le diable, les démons et les sorciers n’ont aucun pouvoir sur un enfant de Dieu, c’est-à-dire quelqu’un qui est né de nouveau.
Infos & source : Cahier de publicroire.com / Info-sectes.org