30 Janvier 2018
(Photo: Reuters/Alexandre Meneghini) Election officials sing the national anthem beside an image of late Cuban President Fidel Castro moments before opening a polling station in Havana, Cuba, November 26, 2017.
Des pasteurs cubains nous apprennent qu’il n’est pas rare de rencontrer des cubains qui « adorent » Fidèle Castro comme une divinité.
Un chrétien cubain Misael Diaz Paseiro, a été condamné à trois ans et demi de prison fin 2017. Les autorités ont perquisitionné sa maison et confisqué toutes les Bibles et les croix trouvées dans à son domicile.
Membre du Front de résistance civique, il avait été arrêté en novembre et accusé de « dangerosité sociale avant crime » par le gouvernement communiste de Cuba, rapporte la Mission Mondiale de la Solidarité Chrétienne, qui soutient l'église persécutée.
L'arrestation de Paseiro s'est produite dans le cadre d’une action de la "police politique" de l'île. Le chrétien, qui milite contre le système dictatorial dans son pays, témoigne qu'au moment de son arrestation, les gardes lui ont dit :
« Regardez-nous, nous sommes des révolutionnaires et nous ne croyons pas en votre Dieu. Notre Dieu est Fidel Castro. »
Depuis sa détention, les autorités lui ont refusé tous ses droits. Après avoir appris les mauvais traitements qu'il a subis, sa femme Ariana López Roque a entamé une grève de la faim pendant 19 jours. Les policiers ont monté la garde devant leur maison et ont empêché les visites du pasteur Bárbaro Guevara, qui a essayé de contacter Ariana à deux reprises, sans succès.
Ce n'est que lorsqu'elle a reçu l'assurance que les droits de son mari seraient respectés en prison qu'elle a mis fin à sa grève de la faim.
Commentant la déclaration des gardes qui ont arrêté Paseiro, le pasteur cubain Mario Barroso a déclaré au Christian Post qu'il est relativement normal que les personnes vivant à Cuba considèrent le nom de Castro à l’égal d'un dieu.
M. Barroso qui a souvent été arrêté par le gouvernement cubain a fini par s’enfuir aux États-Unis où a obtenu le statut de réfugié politique en 2016.
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