26 Décembre 2017
“Sentinelle, à quoi en est la nuit ? Sentinelle, à quoi en est la nuit ?
La sentinelle dit: le matin vient, et aussi la nuit.
Si vous voulez vous enquérir, enquérez-vous; revenez et venez”.
Esaïe chapitre 21, verset 11 à 12
Samedi 25 septembre 2004. Nous sommes dans une ville de Floride (USA), chez nos enfants. Les météorologues, sentinelles du ciel, ont annoncé depuis plusieurs jours que la Floride va être touchée pour la quatrième fois par un cyclone tropical. «Jeanne», c’est le nom qu’on lui a donné, vient de dévaster l’île d’Haïti (25000 sans–abri, 1100 morts, 1250 disparus, selon les statistiques). Le centre du cyclone dont les vents atteignent 200km/h se dirige précisément sur la ville où nous sommes. Pendant plusieurs jours, les autorités ont répété les consignes de sécurité. Nous les avons suivies à la lettre comme tous les autres habitants de la ville : scotcher les vitres pour éviter la projection de morceaux de verre, remplir la baignoire d’eau (la qualité de l’eau ne sera plus garantie), acheter des bougies (les poteaux électriques seront arrachés), faire des provisions de nourriture consommable sans cuisson pour plusieurs jours, mettre les documents importants dans le tambour de la machine à laver (les plafonds pourraient s’effondrer), etc...
En famille, comme beaucoup d’autres chrétiens, nous avons demandé au Seigneur de nous protéger, ainsi que toute la population, et de permettre que les enfants restent calmes.
«Jeanne» a touché la Floride à midi. Les vents, accompagnés d’une pluie violente, se sont déchaînés toute la nuit (les enfants ont bien dormi!). Le dimanche soir, nous avons été autorisés à sortir des habitations. Les dégâts matériels étaient considérables, surtout sur la côte qui avait été évacuée, mais pas de pertes humaines à déplorer.
Que dire après cette catastrophe? Ce qui m’a le plus frappé, c’est que personne n’a douté de l’imminence de la catastrophe annoncée par les météorologues et que chacun a obéi aux consignes.
Pour nous chrétiens, sentinelles de Dieu, nous savons que “le matin vient” : Jésus revient bientôt, mais c’est encore le jour du salut pour quiconque croit. Annonçons cette bonne nouvelle à nos voisins et préparons-nous à la venue de Jésus pour chercher les siens.
Mais nous savons, de façon tout aussi certaine, que “la nuit vient”, où des jugements sans précédent atteindront les hommes qui auront refusé l’Évangile.
Faisons-le aussi savoir autour de nous, car la porte est encore ouverte : “Revenez, venez”.
Source : la-Bible.info